lunes, 10 de enero de 2011

A BAS LES CHIENS DE GARDE DE L’IMPERALISME AU MAGHREB


Depuis les indépendances conquises par les luttes, les guerres de libération nationale, les régimes bureaucratiques et dictatoriaux, à caractère fasciste se sont succédés au Maghreb.

Comment les luttes héroïques de libération nationale ont-elles pu se transformer en dictatures fascistes contre les peuples du Maghreb ?

Il est bon rappeler les paroles de Lénine qui déclarait au 2ème Congrès de l’Internationale Communiste : « Un certain rapprochement s’est fait entre la bourgeoisie des pays exploiteurs et celle des pays coloniaux, de telle sorte que très souvent et peut-être dans la majorité des cas, la bourgeoisie des pays opprimés tout en soutenant les mouvements nationaux, est en même temps d’accord avec la bourgeoisie impérialiste, c'est-à-dire qu’elle lutte avec celle-ci, contre les mouvements révolutionnaires »... « en tant que communistes nous ne devons soutenir les mouvements de libération des pays coloniaux que dans le cas où ces mouvements seront réellement révolutionnaires, où leurs représentants ne s’opposeront pas à ce que nous formions et organisons dans un esprit révolutionnaire la paysannerie et les larges masses d’exploités. Si ces conditions ne sont pas remplies, les communistes doivent lutter contre la bourgeoisie réformiste ».

La France a colonisé l’Algérie en 1830. La Tunisie devient protectorat français. En 1912, c’est le tour du Maroc. La lutte des peuples n’a pas cessé (Guerre du Rif, révoltes en Tunisie, Guerre de libération nationale), tous ces mouvements ont été dirigés par la bourgeoisie nationale.

Aussitôt devenus indépendants, les dirigeants Bourguiba en Tunisie, Hassan II au Maroc, les militaires en Algérie ont exercé leur dictature, celle de la bourgeoisie. Celle-ci a été soutenue par les impérialistes, français qui dans les accords de paix ont négocié des contrats leur permettant de maintenir une partie importante de leurs intérêts. La répression s’est abattue sur les opposants et particulièrement sur les communistes. Bourguiba en Tunisie a fait assassiner des opposants, interdit pendant un temps le Parti Communiste et la centrale syndicale UGTT. En Algérie l’autogestion a été liquidée, les richesses accaparées par la clique dirigeante. Au Maroc, la dictature de fer d’Hassan II a liquidé et torturé les opposants et particulièrement le mouvement maoïste d’Ilal El Aman.

La misère n’a cessé d’augmenter, accompagnée d’une répression brutale contre les opposants, travailleurs, syndicalistes, étudiants, lycéens, progressistes, avocats, communistes, dans les trois pays du Maghreb, particulièrement contre le PCOT en Tunisie et les camarades maoïstes au Maroc.
Aujourd’hui les révoltes populaires s’amplifient, se généralisent en Tunisie et en Algérie, révoltes contre la vie chère, contre le chômage, le manque de logements, contre la répression fasciste, contre les dirigeants « chiens de garde » du système impérialiste et capitaliste.
Ce qui montre que la bourgeoisie nationale parvenue au pouvoir défend ses intérêts, dans le système impérialiste, le système capitaliste, dont elle fait partie.
On ne peut remplacer une aile de la bourgeoisie par une autre (laïque ou non), car elle ne mettra jamais en cause le système d’exploitation et d’oppression.

Seule la lutte pour en finir avec le système peut résoudre cette question.

Les conciliateurs sont un frein dans cette lutte. Seule la direction du prolétariat dirigeant le front uni du peuple (regroupant travailleurs de la ville et de la campagne, étudiants, lycéens), organisant la défense peut permettre de conduire à la victoire, c'est-à-dire au renversement de la bourgeoisie.


VIVE LA LUTTE DES PEUPLES TUNISIEN, ALGERIEN, MAROCAIN CONTRE LA DICTATURE DU CAPITAL !

VIVE LA LUTTE DES PEUPLES CONTRE L’IMPERIALISME !



Parti Communiste maoïste de France

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