Publicamos el presente comunicado de la Organización Comunista Futuro Rojo, en el se da cuenta de su decisión de abandonar el trabajo de unificación de los maoístas que mantenian con los camaradas del Partido Comunista maoísta de Francia. Desconocemos los motivos de esta ruptura y esperaremos a tomar posición a conocer todas las posiciones existentes en este conflicto.
Communiqué de Congrès de l'OC-FR 02-09-2014
L'Organisation-Communiste Futur-Rouge a tenu ce dimanche 31 août et lundi 1 septembre son deuxième congrès à Lille.
Notre
organisation a désormais plus d'un an d'existence. L'OC-FR est né à la
suite d'un départ collectif de militant-e-s du Roc-ML et de la JCML en janvier 2013.
Nous avions alors placé au dessus de tout notre politique d'unité pour
aboutir sur la construction d'une organisation communiste. Nous avions
conçu l'OC-FR comme un moyen de mener cette politique d'unité au plus
court terme possible. Nous avions également rédigé une charte afin de
poser les fondements de notre politique. Depuis de l'eau a coulé sous
les ponts, et l'OC-FR subsiste.
L'an
dernier, peu de temps après notre création en tant que OC-FR, nous nous
sommes adressé-e-s à une autre organisation : le P »c »mF. Nous leur
avions proposé d'organiser avec nous nos journées de formations et de
rencontre en août. Une déclaration commune avait suivie, et nous avions décidé alors de nous unir politiquement, et organisationnellement avec eux.
Nous
avions alors vu là une première étape pour aboutir à nos perspectives
d'unité avec le mouvement communiste dans l'état français.
Fin septembre 2013, nous avions tenu notre premier congrès
à Paris. Celui-ci avait décidé de lancer un processus d'unification
avec le P "c"mF et d'affirmer publiquement notre adhésion à l'idéologie
maoïste. A partir de là, nous avions commencé un travail théorique et
d'organisation avec d'autres militant-e-s, certain-e-s du P"c"mF, et des
sympathisant-e-s non-organisé-e-s. Le processus d'unification était alors, croyions-nous, lancé.
Aujourd'hui,
nous avons décidé lors de ce deuxième congrès la fin de la
participation de l'OC-FR à ce processus. Nous n'y participerons plus, et
dénonçons les méthodes abjectes utilisées par certains membres de ce
processus qui n'ont pas hésité à piétiner certain-e-s de nos
adhérent-e-s.
Nous
avons décidé de rompre avec eux/elles, et faisons l'autocritique de
notre précipitation qui nous a conduit dans ce bourbier. Enthousiastes à
l'idée de nous unir avec d'autres militant-e-s et de nous développer,
nous n'avions pas pris le temps d'étudier correctement les conditions de
cette unité, et de la construire dans la pratique. Cela ne pouvait donc
mener qu'à l'échec, et nous prenons acte de nos erreurs.
Nous
avons la volonté de créer un Parti révolutionnaire et désirons
ardemment dépasser le repli sur l’esprit de cercle de boutique qui
freine sa création. Mais notre enthousiasme à nous lancer dans une
politique d’unité s’est jusque là heurtée à la malhonnêteté des
organisations dont nous nous sommes rapproché-e-s, qui se sont toujours
imaginées avoir à faire des militant-e-s jeunes, malléables, naïfs et
naïves.
L'OC-FR
demeure donc, et poursuivra son existence en dehors de ce processus.
Nous restons ouverts à l'unité des communistes, mais pour rendre
objectivement possible les conditions de sa réalisation, il nous reste
du travail, et nous devons améliorer notre propre style de travail.
Désormais nous allons nous concentrer sur d'autres tâches et nous
passons notre chemin.
Pourquoi ce processus a échoué ?
Dans
les faits, notre dernière participation à ce processus d'unification
remonte au mois d'Avril, lors d'une « cession plénière ». Depuis nous
avons été mis sur la touche par le P »c »MF qui a verrouillé et rendu
opaque ce processus jusqu'à ne plus nous transmettre aucune information à
ce propos, et n'avons même pas reçu le compte-rendu de cette rencontre.
De plus, malgré nos demandes réitérées, le P"c"mF a refusé de nous rencontrer.
D'ailleurs la participation à cette rencontre s'était faite sans consultation préalable.
Cependant,
pour nous ces contradictions qui sont apparues résultent d'une genèse
mal-négociée. Dès le départ, le calendrier ultra resserré du processus
d'unification ne pouvait pas permettre de prendre le temps nécessaire
pour sereinement construire cette unité. Avec le calendrier initial, la
qualité du débat ne pouvait qu'être mauvaise.
Également, dès le début de ce processus, deux visions contradictoires ont étés formulées.
Nous
nous étions mis d'accord pour prévoir un congrès commun qui verrait
naître la nouvelle organisation. Pour nous, cela ne pouvait se faire
qu'avec une liberté de parole des militant-e-s. Les débats doivent être
franc et ouvert, or ce principe n'a jamais été accepté par le P »c »mF.
Pour
nous, l'unité n'est ni une absorption, ni une synthèse, elle est un
bond qualitatif, idéologique, théorique et pratique. Pour cela, il
fallait un travail idéologique de grande envergure pour assurer une
unité réelle, et donc remettre en question certaines positions pour les
dépasser.
Ainsi,
à propos de la Guerre Populaire Prolongée, que l'OC-FR considère comme
universelle, il nous paraissait nécessaire de creuser. Il ne nous paraît
pas évident que son universalité soit une ligne de démarcation car cela
n'a pas été prouvé dans la pratique. Or le marxisme-léninisme est une
science, et notre démarche est scientifique. Nous ne considérons que par
l'expérience un fait comme un fait. Rien n'est venu prouver que nous
avions raison, et une approche humble s'impose donc.
Ces
questions devaient être traitées au Congrès, et en amont. Cependant,
nous nous retrouvions dans une situation où le P"c"mF fuyait le débat et
où nous n'arrivions pas à poser ces questions. Des frustrations sont
donc apparues, et les contradictions se sont aiguisées, cela au sein
même de notre organisation avec un caractère fractionniste, gagné par
les dérives sectaires du P"c"mF.
A
partir de là, tout était permis de leur part, jusqu'à piétiner nos
camarades avec des méthodes sexistes et des attitudes conciliantes de
leurs sympathisant-e-s.
La ligne était franchie, c'était pour nous un « casus belli ».
Des
attaques terroristes ont été menées contre notre organisation dans
l'objectif de taire les contradictions que nous soulevions, et de
refuser la discussion. Des rumeurs parfois diffamantes ont été lancées à
notre encontre.
L'OC-FR
avait alors demandé que cela cesse, que soit reconnues ces fautes,
qu'une autocritique et des excuses soient formulées. Ce ne fut pas le
cas.
Nous nous démarquons du PCmF et des matériels (affiches et autocollants) qui ont pu être signés en notre nom par le PcmF.
En attendant, ils salissent le mouvement maoïste.
Et sinon, quoi de neuf ?
Le
congrès a aussi été l'occasion pour nous de faire le point sur la
situation. Nos militant-e-s ont participé-e-s en 2013 et 2014 à de
nombreuses luttes. Des camarades ont par-exemple lutté pour le maintien
du foyer CARA
à Saint-Ouen, que la mairie menace d'expulsion. Contre la réforme de
l'assurance-chômage, dans la lutte antifasciste, féministe, etc, nous
étions présent-e-s et nous avons construit à la base, et dans l'action,
l'unité avec d'autres forces progressistes.
Ce
congrès fut l'occasion de réaffirmer notre solidarité avec les luttes
de libération nationale, et notamment celles qui sont menées au sein de
l'état français. Nous avons donc pris position en faveur de la gauche
révolutionnaire basque, avec qui nous voulons lutter.
Notre
activité antifasciste a amené l’une d’entre nous à être victime d’un
crime fasciste. Cette répression fasciste a nécessité un traitement
interne à notre organisation. Aujourd’hui, nous sommes prêt-e-s à lancer
une campagne antifasciste et féministe unitaire dont le mot d’ordre est
Unité contre les fascistes, sexistes et violeurs, nervis du patriarcat et de la bourgeoisie, solidarité ! (une déclaration de notre organisation à ce propos suivra).
Nous avons également actualisé notre charte.
Ce
congrès est l'occasion de rebondir, après les difficultés que nous
avons vécues, plus que jamais, nous voulons avancer vers la révolution.
La crise du capitalisme ne trouvera d'issue que dans la révolution et le socialisme : rejoignez-nous !
L'OC-FR
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