C’est dans deux voitures que
l’attendaient les flics, une de chaque côté de la rue de l’hôtel de
ville. Pourquoi l’ont-ils arrêté nous ont-ils dit ? Il serait
« recherché ».
Dans la nuit même, le commissariat de St
Jacques a été dégradé par les slogans suivants : « Libérez notre
camarade », « à bas la répression ». Le PCm revendique cette action,
déclare qu’il ne se laissera jamais intimider et soutiendra jusqu’au
bout les camarades.
Le camarade a été libéré à 12h30, la
justice bourgeoise l’accuse d’avoir « organiser une manifestation
publique n’ayant pas fait l’objet d’une déclaration préalable ». La
manifestation en question, était contre l’État d’Urgence, elle avait eu
lieu le samedi 12 décembre à l’appel de plusieurs organisations et avait
été un véritable succès (voir lien).
Pour l’État français, il s’agit de réprimer le mouvement
révolutionnaire et toutes les personnes qui osent relever la tête face à
la chape de plomb qu’il est en train d’établir tout comme les
condamnations contre les Goodyear et la répression à Air France.
Le camarade passe en procès au Tribunal
de Grande Instance le lundi 23 mai à 14h. Le PCm appelle donc, même date
et même lieu, à un rassemblement de soutien au nom de la liberté de
manifester et contre la fascisation de la société. Nous appelons toutes
celles et ceux qui se passent dans le camps du peuple à se mobiliser
contre la répression et contre l’état d’urgence qui frappent les
militantes et militants ouvriers, syndicalistes, zadistes, manifestants
réprimés en Corse et les habitants et habitantes des quartiers
populaires !
A bas l’état d’urgence et la répression !
Liberté de manifester !
Rendons coup pour coup !
Osons lutter ! Osons vaincre !
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