Depuis
son arrivée au pouvoir, le gouvernement de gauche s’est engagé dans la
voie des réformes au profit du patronat et du capital financier qui
dirige toute l’économie, dont il est le fidèle gérant à la tête de
l’Etat. Hier c’était la droite, aujourd’hui la gauche ; rien n’a changé.
Cela n’est possible qu’avec la collaboration ouverte d’un certain
nombre de directions syndicales avec le MEDEF et le gouvernement.
L’esprit de conciliation d’autres syndicats prive la classe ouvrière
d’un outil de combat efficace. C’est pourquoi la protestation contre cet
état d’esprit s’amplifie, soit à travers les luttes mais aussi au sein
même des syndicats à différents niveaux : dans un certain nombre de
fédérations, d’UD, d’UL, dans les luttes revendicatives unitaires
(syndiqué-es et non syndiqué-es), contre les fermetures d’usines à la
base, etc. car où il y a exploitation et oppression, il y a résistance.
Les partis politiques plus à gauche sont pour un capitalisme à visage humain, qui partagerait les richesses. C’est pourquoi ils continuent de semer l’illusion que par les élections, on pourrait changer les choses. C’est une vieille rengaine à laquelle un nombre croissant ne croit plus. 40% des électeurs et électrices se sont abstenu-es, la gauche a reculé et la droite a progressé. Le plus inquiétant est la montée du FN, le parti fasciste, lié avec l’extrême-droite radicale, phénomène qui se développe dans tous les pays d’Europe. Ce Parti dénonce pêle-mêle la droite et la gauche, la finance, l’immigration, l’insécurité née de la misère, la prétendue islamisation de la société sous prétexte de lutte contre le terrorisme. Les manifestations réactionnaires contre les droits des femmes, des LGBT, le mariage pour tous se poursuivent. L’antisémitisme qui se développe a sa source dans la propagande démagogique et complotiste des fascistes contre la finance dont ils et elles sont les représentant-es les plus déterminé-es.
Consciemment ou inconsciemment le gouvernement fait le lit du fascisme.
Dans cette période de crise, où il n’y a plus un seul Etat socialiste, où les anciens partis communistes sont devenus réformistes, le prolétariat, la classe ouvrière et les masses populaires n’ont plus de direction, ni de stratégie révolutionnaire pour en finir avec ce système d’exploitation et d’oppression pour le profit d’une minorité qui utilisera tous les moyens pour maintenir sa dictature de classe.
On ne peut arrêter la colère et la révolte du peuple. Pour vaincre il faut s’organiser, en finir avec la division, regrouper les éléments les plus déterminés pour forger le Parti dont nous avons besoin pour faire la Révolution et renverser la bourgeoisie.
Nous n’aurons pas de victoire par les urnes, mais de haute lutte contre la classe dominante qu’il faudra renverser pour instaurer le socialisme puis, avec les autres peuples du monde, le communisme à l’échelle mondiale. Alors nous en finirons avec cette société de misère, génératrice de guerres pour le pillage des richesses et la conquête de positions stratégiques. La rivalité entre les puissances impérialiste anciennes ou nouvelles porte le risque d’une guerre mondiale généralisée. Nous n’avons rien à perdre mais un monde à gagner.
C’est pour cela que les communistes maoïstes poursuivent leur processus d’unification pour redonner au prolétariat l’outil indispensable à son émancipation, un véritable parti communiste.
Rejoignez ce processus ! Prenez contact avec nous !
Bloc Rouge (Unification des maoïstes) – blocrouge@gmail.com
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