miércoles, 25 de septiembre de 2019

FRANCIA: Carta del camarada Théo El Ghozzi reitera su espíritu comunista de lucha y denuncia vulneración de sus derechos por lo que inició una nueva huelga de hambre el día 22 de septiembre (Proletari Comunisti)

  Pintada del PCm-Italia en Palermo


El Ghozzi Théo 
Chers Camarades,
Encore une fois, je vous remercie pour votre solidarité. Plusieurs fois, j’ai même pu l’entendre depuis ma cellule.
Chaque jour passé dans les geôles capitalistes renforce mon engagement politique et ma volonté de détruire ce système impérialiste au service des plus riches. Depuis l’arrêt de ma grève de la faim, j’ai repris quelques forces. Le 22/09, je recommence une grève de la faim car mes conditions de détention ne cessent de se dégrader. L’état français s’acharne … J’ai appris jeudi 12/09 que ma demande de mise en liberté ( DML) déposée fin juillet n’avait jamais été transmise au juge. L’administration pénitentiaire ( AP) me dit que je n’en ai jamais faite, pourtant le greffe de l’AP était venu me la faire signer dans ma cellule, ils l’ont faite disparaître…Pendant ma GDF, un des sbire de la direction de la prison est venu dans ma cellule, il m’a dit que je pouvais faire autant de requêtes et demandes que je voulais, je n’aurais pas de réponse. Étant « prévenu » l’encellulement individuel est la règle et je ne dois pas être mélangé avec des « condamnés ». Aucune règle n’est respectée. L’état est dans l’illégalité, et cette détention arbitraire est une vraie torture. La France viole ses propres lois et le droits de l’Homme pour faire taire ses opposants politiques, c’est une réalité, celle de la démocratie bourgeoise.


Pour ces raisons, j’ai porté plainte contre l’état français pour « acte de torture et de barbarie » Je n’attends rien de cette justice de classe. Je sais pertinemment que cette plainte ira droit dans la poubelle du procureur dans la minute où il l’aura lue. Si elle venait à être portée à être portée devant un juge, ma parole d’ouvrier ne vaudra rien face à celle de la bourgeoisie. La justice est toujours du côté de sa classe. Je ne sais pas jusqu’où l’état ira dans sa répression.

Quelle sera la prochaine étape ? Des barbouzes envoyés pour me mater ? On se souvient tous du « SAC » de Pasqua et des assassins du « GAL », ces méthodes sont celles de l’État français.
Les autres prisonniers sont loin d’être bien traités, la répression des la bourgeoisie les frappe de plein fouet. De manières différentes, mais toutes aussi cruelles. S’ils ne sont pas des prisonniers politiques ( les cas pas là pour une lutte idéologique ) leur détention est politique. Ici, principalement des gens des quartiers populaires et des immigrés, couches de la population que l’Etat français a décidé de cibler, de briser.

Mes camarades, cette rentrée promet une grande année de lutte.
L’état continue ses attaques contre les classes populaires tout en engraissant grassement les riches, tout cela en renforçant son appareil répressif pour faire face à la colère du peuple. La violence de l’état s’accentue sur le prolétariat : l’état mutile, torture et assassine impunément celles et ceux qui osent relever la tête. En première ligne de mire, les plus opprimés : les quartiers populaires, les immigrés, les femmes et les nations opprimées par la France. Tout cela en intensifiant leur guerre de pillage dans les pays du Tiers-Monde. Peu à peu, le lit du fascisme se creuse.
Le mouvement des GJ et des masses populaires ont porté la lutte à un niveau jamais atteint ces dernières décennies. Les masses ont héroïquement osé se révolter et ont ouvert la voie à suivre.
Nombreux sont celles et ceux qui ont payé cela par de lourdes amendes et de la prison. Mais si l’ennemi nous attaque, c’est une bonne chose, cela signifie que nous avons tracé une ligne de démarcation bien nette entre lui et nous.

Cette nouvelle année va être une année de combat. L’organisation dans un large front uni et une stratégie commune sont les clefs de la victoire. Nous n’avons que nos chaînes à perdre, la route est longue et périlleuse, mais la voie est lumineuse.

Osons lutter ! Osons vaincre !
Liberté pour Georges Ibrahim Abdallah, les GJ et tous les prisonnier-e-s politiques !
Vive la lutte des quartiers populaires !
Vive la lutte des femmes prolétariennes révolutionnaires !
Vive la lutte des nations opprimées par l’ogre colonial français
Vive la luttes des sans-papiers !
Vive l’internationalisme prolétarien ! Solidarité avec les peuples du tiers-monde qui combattent l’impérialisme et qui en Inde, Philippines, Pérou, Turquie, Brésil portent le flambeau des la révolution mondiale!

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