domingo, 4 de octubre de 2009

TUNEZ: Represión y farsa electoral.


Cara a los proxima farsa electoral el regimen dictatorial de Tunez refueza la represión incluso a los partidos de oposición legalizados. Nosostros apoyamos el boycott y el llamado a prepar la guerra popular revolucionaria de los comunistas revolucionarios.

Dazibao Rojo procurara informar sobre la situación con un amplio abanico de opiniones incluidas las que no compartimos, para que sean nuestras/os lectoras/es los que tomen posición.

El presente texto en su idioma original proviene del Comité por el Respeto de las Libertades y Derechos del Hombre en Tunez.


Tunisie : des élections présidentielles et législatives sur fond de répression politique et sociale et de violations récurrentes des libertés et des droits de l’homme.

1er octobre 2009, par CRLDHT
Une réunion publique, le 7 octobre 2009, à Paris avec les dirigeants du PDP, du FDTL et At-Tajdid
Vendredi 9 octobre 2009 : une journée internationale de solidarité avec la population de Redeyef , pour la libération de tous les détenus d’opinion du bassin minier.

La campagne officielle pour les élections présidentielles et législatives en Tunisie s’ouvrira officiellement le 10 octobre 2009 dans un climat où les actes d’intimidation et d’atteintes à l‘intégrité physique des personnes et aux libertés fondamentales se multiplient. La récente agression dont a fait l’objet Hamma Hammami, porte parole du Part communiste des ouvriers de Tunisie (PCOT), le 29 septembre 2009 à l’aéroport de Tunis en est l’une des illustrations. Les opposants crédibles qui ont choisi de participer aux élections n’échappent pas à la règle que le pouvoir de M. Ben Ali impose au pays. C’est ainsi que la candidature aux élections présidentielles du Dr Mustapha Ben Jaafar , secrétaire général du Forum démocratique pour le travail et la liberté (FDTL) a été invalidée par le Conseil constitutionnel (une « institution » dont les membres sont tous nommés par M. Ben Ali ). Quant à M. Mohammed Nejib Chebbi, il a du renoncer à se présenter en dénonçant la volonté d’exclusion du pouvoir en place qui verrouille le système politique au seul bénéfice de la présidence à vie de M. Ben Ali. Reste celle de M. Ahmed Ben Brahim, secrétaire général du Mouvement Et Tajdid, lequel pour avoir annoncé qu’il sera un candidat « d’égal à égal » à celui du pouvoir en place, a été immédiatement châtié en voyant la moitié des listes de la coalition (13 sur 26) qu’il représente (l’initiative démocratique) aux élections législatives invalidées, la plupart du temps sous des prétextes futiles. C’est le sort qui a été réservé aux listes du PDP (9 listes sur 26) et du FDTL (5 listes sur 24). Quelques listes indépendantes ont été validées : 2 listes de MM Goumani-Touzri (dissidents du PDP) et six listes du Parti de la gauche socialiste (non reconnu mais toléré).
Il apparait clairement que le pouvoir de l’Etat-RCD ne lésinera pas sur les moyens pour que les résultats de ces scrutins soient connus par avance, faisant ainsi de cette prochaine échéance électorale - à l’instar de celles qui l’ont précédée - une nouvelle occasion manquée. Ce constat est d’ailleurs partagé par l’ensemble des composantes de l’opposition démocratique par-delà la diversité et les différences d’approches comme des choix faits par les uns et les autres à l’occasion de ce rendez-vous du 25 octobre.
En effet, le climat politique et social qui prévaut dans le pays ainsi que les dispositions constitutionnelles, législatives et réglementaires relatives à ces élections, sont en totale contradiction avec les conditions et les standards requis pour le déroulement d’élections effectivement loyales et dont les résultats ne seraient pas sujets à caution. Par ailleurs, le système politique tunisien se caractérise à la fois par un verrouillage institutionnel et un quadrillage social et policier systématique qui visent à réprimer toutes les voix politiques dissonantes tout en harcelant et en marginalisant les associations autonomes de défense civique
Ce sont les raisons qui amènent le CRLDHT dans la continuité des initiatives qu’il avait prises en 2002 et 2004 , d’une part à donner la parole aux partis démocratiques crédibles qui ont fait le choix de s’engager dans les élections et , d‘autre part, d’initier avec ses partenaires associatifs et syndicaux français, européens, arabes et internationaux des actions de solidarité avec la population et les détenus du bassin minier de Redeyef Gafsa autour d’une journée internationale de solidarité ( vendredi 9 octobre 2009) . afin de réclamer la libération de tous les détenus d’opinion et pour le rétablissement dans leurs droits
C’est ainsi que le mardi 6 octobre 2008, se tendra au siège de la FIDH-Paris, une conférence à l’appel de la FIDH, du REMD et du CRLMDHT pour annoncer la journée internationale du 9 octobre 2009 à la veille de la tenue des élections présidentielles et législatives en Tunisie.
Une réunion publique réunissant Messieurs Ahmed Ben Brahim, Mustapha Ben Jaafar et Mohamed Nejib Chebbi sera organisée à Paris, le mercredi 7 octobre 2009 .
Un film documentaire intitulé « Redéyef : le combat de la dignité » (34 mn) servira de support à plusieurs initiatives, rencontres, soirées de solidarité avec les populations du bassin minier ainsi qu’avec la ville Redeyef durement frappée, le 22 septembre 2009, par des inondations qui ont provoqué la mort de 28 personnes ainsi qu’un nombre important de blessés ainsi que des dégâts matériels importants.
Un appel sera lancé puis mis en ligne réclamant la libération des prisonniers d’opinion du bassin minier et le rétablissement dans leurs droits.
Les initiatives débuteront le jeudi 8 octobre 2009 à Paris au Sénat français avec la projection du film ainsi qu’à Genève avec l’organisation d’une soirée de solidarité. Elles se poursuivront, le vendredi 9 octobre 2009, à Montréal, au Caire, à Rabat, à Alger à Marseille à Nantes et à Paris.
Les détails des différentes actions seront communiqués ultérieurement.

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