Macron veut faire “travailler davantage” les masses
La Cause du Peuple
On se souvient que Sarkozy, fraîchement élu en 2007, avait avancé son slogan de campagne “travailler plus, pour gagner plus !”. Un an après l’élection, la crise de l’impérialisme frappait de plein fouet le capitalisme français, et les promesses de campagne étaient loin derrière.
Sur les dix dernières années tout le monde le sait, ce n’est pas “travailler plus, pour gagner plus” la réalité, mais “travailler plus, pour gagner moins”. Aujourd’hui Macron veut aller plus loin dans cette dynamique. Lui et son gouvernement pourri sont absolument persuadés qu’il faut “travailler davantage”.
C’est un refrain qu’on connait bien, celui du mérite, contre les “assistés”. Mais cette fois, Macron ne veut pas aller vers ces réformes en promettant comme Sarkozy que les masses travailleuses “gagneront plus”. Au contraire, il annonce la couleur d’emblée : il va falloir bosser plus, mais être payé pareil, voire moins.
Macron a préparé son allocution à la télé, où il va explorer trois pistes selon les députés de son parti : fin des 35h, relever l’âge de la retraite et enfin faire du travail impayé.
Pour toutes celles et ceux qui travaillent ou cherchent un emploi pour survivre, pour toutes celles et ceux qui sont allés sur les ronds points et dans les manifestations des Gilets Jaunes pour exiger un meilleur salaire, ces réformes sont des insultes. Macron crache au visage des masses en avançant ces propositions, comme il a l’habitude de le faire depuis plusieurs années.
Dans les partis de la bourgeoisie, on entend des timides protestations ou des applaudissements sur ces réformes. C’est clair que pour la bourgeoisie impérialiste de l’Etat français, rogner sur les marges et les salaires est très important, car la crise commencée il y a 10 ans ronge son taux de profit à l’étranger comme dans l’Etat français.
Le gouvernement applique cette politique et dit : “Il est temps de serrer la vis!” alors que depuis 5 mois, les masses crient leur haine du capitalisme. Macron peut bien nous traiter de fainéants et de profiteurs tant qu’il veut, chacune de ses réformes révèlent sa nature aux yeux des larges masses.
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