LA MONTÉE DU FASCISME MODERNE
La bête immonde refait surface, les fascistes ultras montent au créneau, derrière les réactionnaires dissimulés sous le masque d’un fascisme qui ne dit pas son nom : le fascisme moderne.
L’Etat poursuit la restructuration du système capitaliste :
• Remplacement d’un fonctionnaire sur deux,
• Réduction des impôts pour les couches supérieures,
• Soutien au patronat qui poursuit restructurations, licenciements, délocalisation,
• Augmentation des prix du carburant, des loyers, etc.,
• Recul du départ en retraite, augmentation des cotisations sociales,
• Tous pouvoirs donnés aux présidents d’université et accords avec les patrons qui investiront dans les filières les plus rentables utilisant les étudiants en alternance, rémunérés au minimum…
Le système capitaliste est la cause de la misère, de la violence et de l’insécurité !
Pour se maintenir :
L’Etat renforce son appareil répressif (police, justice), le gouvernement vote des lois liberticides, collaborent avec les polices d’Europe dans la chasse aux révolutionnaires, aux immigrés, couvre les abus de biens sociaux, augmente le budget militaire. L’Etat policier veut mettre au pas la jeunesse des quartiers populaires, les étudiants, la classe ouvrière et plus généralement le peuple car elle a peur des révoltes qui ne peuvent que se développer car « où il a exploitation et oppression, il y a résistance ».
L’Etat s’attaque aux musulmans, la majeure partie faisant partie du prolétariat, il s’attaque à tout le prolétariat. Utilisant les différences, il tente de dresser une partie de la classe ouvrière (française) contre l’autre (immigrée voire française d’origine immigrée). Il lui faut désigner un bouc émissaire pour diviser la classe ouvrière et le peuple, hier contre les juifs, aujourd’hui contre les arabes, les noirs, les musulmans, les roms. L’Etat stigmatise les Roms, les renvoie en Roumanie où depuis la restauration capitaliste, ils n’ont plus de travail, vivent dans la misère, sont sujets au racisme. C’est une campagne à caractère vichyste.
Ce fascisme larvé, moderne, est possible car il n’y a plus de camp socialiste. Les partis de gauche gèrent le système quand ils sont au pouvoir, c’est pourquoi ils ne représentent pas un danger pour la bourgeoisie. Les directions syndicales ne veulent pas d’une grève généralisée mais sont pour des réformes négociées. A chaque fois l’appareil d’Etat s’en trouve renforcé. Ce sont les raisons pour lesquelles la bourgeoisie n’a pas encore besoin d’un fascisme qui supprime toutes les libertés, tous les partis, syndicats et organisations populaires.
La classe ouvrière française, le prolétariat et tous les progressistes doivent se dresser comme un seul homme, pour faire respecter la liberté religieuse en tant que liberté individuelle, en tant que droit de l’homme, car celui qui touche à la liberté de conscience touche à notre liberté que nous soyons musulman, catholique, protestant, juif, athée, communiste.
Contre le fascisme, il faut que s’unissent le travailleur immigré et le travailleur français ; comme le disait Aragon dans la rose et le réséda « Celui qui croyait au Ciel / Celui qui n'y croyait pas ». Le Parti Communiste maoïste appelle à se mobiliser contre la violence raciste et fasciste, les actes discriminatoires ou verbaux d’où qu’ils viennent, visant les Roms, les communautés immigrées, …
Le Parti Communiste maoïste appelle à la constitution de comités de vigilance anti-racistes et anti-fascistes regroupant français et immigrés pour lutter contre le fascisme moderne, les atteintes aux libertés, pour s’opposer à la montée des partis et groupes fascistes et nazis, lutter contre le système qui est cause de la misère et de l’insécurité, et combattre les préjugés dans nos propres rangs.
PC maoïste de France
Le Drapeau Rouge,
Organe du Parti Communiste maoïste de France
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drapeaurouge@yahoo.fr
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