domingo, 6 de enero de 2019

La leçon de courage et de dignité de Georges Ibrahim Abdallah. Un artículo de René Naba en Madaniÿa.

La leçon de courage et de dignité de Georges Ibrahim Abdallah

Par René Naba - site Madaniÿa


Suite au compte-rendu de la visite de l’ambassadeur du Liban à notre camarade Georges Abdallah, voici une traduction globale pour les francophones, grâce au journaliste et écrivain, René Naba, spécialiste du Monde arabe-musulman et directeur du site Madaniÿa. Il enrichit son article de quelques liens, donnant ainsi un éclairage personnel sur l’importance du Liban dans son rôle de poste d’observation régional, les rôles de Fabius et Valls, entre autres commentaires… Lire ici.
Extraits des paroles de Georges Abdallah, échangées lors de l’entretien et rapportées au journal libanais Al Akhbar par l’ambassadeur :
«Ne quémandez pas ma liberté. Ne vous placez pas en position de faiblesse. Au Liban existe désormais un leadership combatif… La France ne dispose plus d’influence au Moyen orient, sauf en Irak et au Liban».
“Je veux bien évidemment sortir, mais j‘ai parfaitement conscience des obstacles dressés par les Américains et les Israéliens» à ma libération. Je vous demande de déployer tous les efforts pour atteindre cet objectif. Faites tout ce que jugez bon de faire en ce sens. Mais ne quémandez pas ma liberté; Ne soyez pas en position de faiblesse. Il existe aujourd’hui au Liban un leadership combatif et La France ne dispose plus d’influence au Moyen orient, sauf en Irak et au Liban”
«Après 35 ans, je préfère sortir dans la dignité. Je suis entré en prison à une époque où l’Union soviétique existait encore. Je n’ai pas vécu la phase du collapsus. Je n’ai pas subi la défaite. De mes entretiens avec mes visiteurs, je mesure la vigueur de la gauche. Je ne suis donc pas disposé à faire des concessions. Sinon, je préfère rester en prison»
“Au Liban, il existe de nos jours un leadership combatif. J’ai confiance en Michel Aoun, un homme d’état. Je salue ceux qui combattent pour préserver la Palestine, particulièrement au Liban. J’adresse à cette occasion mes salutations au président Michel Aoun et Hassan Nasrallah, deux véritables hommes d’état, ainsi qu‘au Parti Communiste Libanais, à la base du combat.
Le Liban est une nécessité pour impulser une transformation du monde arabe et le mode arabe a le regard fixé sur le Liban, seul pays du Monde arabe où les manifestations populaires ne sont pas réprimées par le feu. La flamme de Beyrouth ne doit pas s’éteindre. Le Liban fait exception dans le Monde arabe ; ce qui explique les pressions auxquels il est soumis pour le contraindre à s’aligner sur les autres pays arabes.”
« Il n’est ni au pouvoir de Mahmoud Abbas, président de l‘Autorité Palestinienne, ni au pouvoir de son rival Mahmoud Dahlan, soutenu par Abou Dhabi, de dissoudre la cause palestinienne. Il est urgent que les masses populaires se livrent à un sursaut salutaire».

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